L
es états généraux de la Communication et médias ont pris fin le 30 janvier 2022 à Kinshasa. La cérémonie de clôture a été marquée par la présence du président de la République et chef de l’état Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi.
Quelque 80 résolutions ont été retenues dans le document final pour définir le projet ambitieux et salutaire de relever le défi de l’éclosion et de la démocratisation de l’espace médiatique de la RD CONGO. Certes, l’application de toutes les résolutions pendra du temps ; à ce stade, certaines résolutions peuvent être mises en application.
Je voudrais parler des résolutions aux points 61, 62, 63 et 67 qui concernent particulièrement les Fakes News et les médias en ligne.
61. Élaborer un cadre général portant lignes directrices pour la viabilité des médias en RDC.
62. Définir une politique nationale en matière d’internet et de gestion des flux numériques, et mettre en place des mécanismes de lutte contre les fake news.
63. Approcher tous les moteurs de recherches et les réseaux sociaux (Google, Facebook, YouTube, Tweeter, etc.) aux fins d’amorcer les discussions sur l’assainissement de toute production en ligne qui serait qualifiée de moins respectueuse des principes d’éthiques, de déontologie, de la réglementation et de légalité en vigueur en RDC.
67. Assainir le paysage médiatique congolais, traditionnels et modernes (médias en ligne) en termes d’identification, de contrôle et de remise en ordre tant des médias que des professionnels.
Premièrement, pour ne pas alourdir la tâche, nous ne sommes pas d’avis qu’il est nécessaire de créer un cadre approprié pour réglementer les médias en ligne.
La technologie numérique change tous les deux ans ; probablement, un autre problème différent du fake news verra le jour. De ce fait, le combat qui sera mené contre le fake news perdra son importance avec l’apparition de nouveau défi dans la sphère du digital.
Par ailleurs, le fake news a une durée de vie très limitée, de tout au plus une semaine. Tout le monde a la possibilité de vérifier une information grâce au moteur de recherche Google, Microsoft Edge, etc. Ce que le pays peu faire dans un bref délai, c’est la mise sur pied d’un moteur de recherche congolais pour traquer toutes les publications en ligne sur la RD Congo afin de flagger toutes les fausses informations sur le gouvernement, sur les hommes politiques, sur les leaders d’opinion, bref sur la RD Congo.
Ceci n’est pas un exercice laborieux, le moteur de recherche est une banque de données ; ou une encyclopédie qui regorge de mot clef. Simplement, c’est comme lorsque on fait une recherche dans Microsoft Excel ou Microsoft Word pour trouver un mot dans un texte ou dans un document.
Tous les fake news peuvent ensuite être publiés sur un compte « Fake News Congo » dans les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook. Présentement, une loi sur le numérique en République démocratique du Congo en se basant sur le format de la loi internationale en vigueur nous suffit.
Une presse défaillante à la solde des politiciens (cliquez la citation ci-dessous à gauche).
Deuxièmement, nous ne sommes pas d’avis que les médias en ligne peuvent saper l’action du gouvernement ; au contraire, ils sont même un atout majeur pour lui, ils informent les Congolais le jour même sur les activités du gouvernement. Il y en a même qui font du direct sur YouTube et Facebook avec leur smartphone.
À part ça, ils doivent aussi trouver un moyen lucratif pour subvenir à leurs besoins quotidiens pour trouver de quoi manger. Actuellement, le marché de l’emploi en RD Congo regorge de beaucoup de chômeurs. Tous les médias en ligne vivent de la publicités, si les sociétés de la RDC utilisent aussi Google, Facebook, YouTube, etc. pour faire passer leur spot publicitaire, le gouvernement pourra en tirer profit grâce à la redevance. Ainsi, il pourra accroître son budget grâce aux médias en lignes congolais. C’est pourquoi le gouvernement doit libéraliser le secteur et faciliter même son épanouissement pour accroître le nombre des utilisateurs.
À cet effet, nous suggérons au gouvernement particulièrement le ministère de la communication et médias dirigé par monsieur Patrick Muyaya @PatrickMuyaya Twitter d’octroyer un prix de mérite à ceux qui travaillent bien afin de pousser tout le monde à produire un travail de qualité.
Personnellement, j’espérai voir la création d’un prix pour sanctionner les journalistes, les influenceurs, les blogueurs et les vlogueurs. J’imaginai que le président de la République démocratique du Congo ou le Premier ministre Sama Lukonde allait donner un prix de mérite à quelques membres et responsables des médias en ligne présent dans la salle pour les encourager. On pourrait donner aux lauréats, par exemple une moto pour leur permettre de se déplacer facilement ou des caméras professionnels et drones pour capturer des belles images.
La presse congolaise est tributaire, elle est peut-être encouragée à la mendicité et à la médiocrité.
Après tout, la presse c’est le quatrième pouvoir, l’internet pourrait être le cinquième pouvoir, un peu plus d’indépendance financièrement leur fera beaucoup de bien. Certainement, l’internet c’est la nouvelle technologie de l’information, le pays en a besoin.
Réglementer ou ne pas réglementer les médias en ligne
Nous pouvons laisser la tâche aux médias congolais dans les réseaux sociaux de s’améliorer eux-mêmes. Par exemple, nous avons plusieurs écoles et universités privées au Congo, il y en a qui sont bonnes et d’autres sont mauvaises. Les parents connaissent ces écoles.
Les médias en ligne vont s’auto-réguler eux-mêmes s’ils poursuivent l’excellence ; nous suggérons au gouvernement d’aider matériellement ces jeunes Congolais et Congolaises qui publient des informations en ligne, ainsi que les influenceurs dans les plate-formes comme Instagram, YouTube, Facebook et Twitter afin de les pousser à poursuivre l’excellence dans ce qu’ils font.
Après tout, c’est en RD Congo qu’ils dépensent l’argent qu’ils gagnent dans les réseaux sociaux. Ne perdons pas de vue les retombées économiques que nous apporte le numérique. Les millionnaires en euros grâce aux réseaux sociaux sont nombreux, même grâce aux applications comme Tik Tok et Snapchat qui est monté en puissance durant les 5 dernières années.
Pour se faire une idée, prenons le cas du fake news à propos du téléprompteur dans l’hémicycle du palais du peuple lors du discours du président de la République devant les deux chambres du parlement réunis en congrès en décembre 2021.
Les gens ont cru que le président de la République ne lisait pas son discours. Que doit-on faire à celui qui avait publié cette information et à ceux qui l’ont véhiculé ?
Nous pensons que le gouvernement congolais a intérêt à donner du travail aux jeunes. Si on compare le nombre des médias en ligne avant et après Fatshi, nous pourrons apprécier l’apport du gouvernement actuel sur la prolifération des médias ; la liberté d’expression est un droit inaliénable qui fait sa marche progressive dans la #RDCongo.
Même le ministère du tourisme dirigé par monsieur Modero Nsimba @modero_nsimba Twitter pourrait aussi cibler les influenceurs congolais dans les réseaux sociaux ; en l’occurrence, ceux qui font la publicité de la RD Congo. Ces compatriotes dépensent leur argent pour montrer au monde les endroits magnifiques et les sites touristiques dont regorgent la RD Congo. Nous suggérons au gouvernement de les encourager.
https://twitter.com/TourismeRDCongo/status/1430045102362308642
Conclusion
Comme nous avons dit ci-haut, une loi sur le numérique s’impose pour protéger les utilisateurs contre le terrorisme, la violation des droits de l’homme, les violences, la pornographie, etc.
Si nous voulons promouvoir l’action du gouvernement, accroître le revenu de l’état, baisser l’indice du chômage et faire des élections apaisés ; nous devons augmenter le nombre des visiteurs en ligne, ou le nombre des utilisateurs des appareils numériques dans notre pays la RD Congo. Le numérique est une richesse que le gouvernement de la République démocratique du Congo cherche à exploiter. C’est un outil de développement et de la création de l’emploi.
Ci-dessous, vous verrez l’exemple d’une chaîne YouTube qui fait la promotion du gouvernement sans recevoir une rémunération de ce dernier. Dans cette chaîne YouTube, vous trouverez un grand nombre des vidéos sur la construction des routes dans la ville de Kinshasa depuis le début des travaux de 100 jours. L’hôtel de ville de Kinshasa ne communique pas mieux que cette Youtubeuse sur la réalisation des travaux routiers dans la ville de Kinshasa. Par ailleurs, le gouvernorat de la ville de Kinshasa la capitale de la RD Congo n’a pas de site web officiel ; il n’a pas autant de vidéos comme cette Youtubeuse et il ne fait pas de réunion hebdomadaire ou il préfère ne pas communiquer sur la gestion de la ville de Kinshasa. Les seuls endroits où nous pouvons trouver des informations sur la ville de Kinshasa sont le compte privé Twitter @NgobilaM du gouverneur Ngobila Mbaka et le site web privé ngobila.com de monsieur le gouverneur Ngobila. C’est déjà un bon début, la capitale mérite mieux que ça. Espérons que le train urbain de Kinshasa sera une réalité en 2023.
par MastaKongo Prez
Visite des chutes de Zongo
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